• Les langues dans le chant

    Ci-dessous, un aperçu très rapide et succinct de ce qu'Agnès Robert a découvert durant ses années de recherche vocale personnelle, de ce qu'elle met en oeuvre pour elle-même, sur le plan technique vocale, et conseille lorsqu'on lui demande un avis.

    Bientôt, d'autres développements à ce sujet.

    Chanter, c'est dire quelque chose avec des paroles et des notes.
    S'il n'y a pas de paroles, les notes "disent" aussi...

    Par le passé, on disait volontiers que les textes chantés à l'Opéra étaient incompréhensibles ; on disait même que les contraintes de la technique du chant imposaient qu'on n'entende pas correctement les textes chantés.

    Bien sûr, il y a un phénomène de physique incontournable : les voyelles étant résultantes d'un différentiel d'intensités entre les différents harmoniques d'un son, il se fait que, lorsque ces harmoniques sont peu audibles car si élevés en fréquence qu'ils en deviennent des ultrasons, les voyelles qu'ils caractérisent sont peu différenciables. Ceci se produit dans l'aigu des voix de soprano. Pour les autres cas, cette "excuse" pour ne pas travailler correctement sa diction ne peut être recevable.

    En réalité, la diction est partie intégrante de la technique du chant lyrique, et l'on s'aperçoit que, si la diction est bonne, comme par hasard (!), le positionnement du larynx et des autres éléments qui concourent à l'émission du son, est correct. Le son est donc
    - bien émis > bien timbré (présence optimale des harmoniques dans le son)
    - puissant > résonant très exactement là où il doit, dans le pharynx et l'ossature du corps (car son lieu d'émission - position du larynx - est optimal).


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