• Jacques Lechat - organiste

    Jacques Lechat nous a quittés dans la nuit du 6 au 7 février 2012 et a été enterré le 10 à Nantes.

    Pour connaître son parcours...

    C'était un humaniste : aussi cultivé en littérature et bon rédacteur que bon musicien - organiste et compositeur

    Et puis aussi, un homme affectueux et bon, que j'ai connu quand je venais en vacances dans une charmante station balnéaire de l'Atlantique : La Bernerie-en-Retz.

     

    Ce vendredi matin 10 février 2012, glacial, oui... nous étions là, nous aussi, les Amis de l'Orgue de La Bernerie ! Jacques Lechat avait co fondé cette association, avec Georges ROBERT (décédé, lui, en 2001), et le Père Pierre EMPROU, alors, curé de La Bernerie.

     

    Jacques a été pour moi, Agnès, fille de Georges (cité plus haut), comme un troisième grand père ! Il se montrait toujours accueillant "Bonjour ma p'tite Agnès ! Comment vas-tu, mon p'tit chat" !! Et oui, car Jacques n'était pas à court de traits d'esprit ni de formules humoristiques ! J'ai encore des lettres où il signait : "Miaou" et parfois même, avec le dessin d'un chat !

     

    Jacques aimait rire, aimait la vie, tout simplement ! Il avait été très affecté lors du décès de son épouse Jeannette, si charmante, elle aussi, qui m'avait d'ailleurs accompagnée à l'orgue lors de mon premier concert de chanteuse lyrique, concert qui avait eu lieu, bien entendu, à La Bernerie ! Jacques Lechat - organiste

     

    Jacques, excellent musicien, nous attirait à la messe de 11h30 qu'il accompagnait de telle façon qu'on pouvait "supporter" les "chansonnettes"... hélas !! de la liturgie d'alors. Ma soeur et moi, nous venions exprès l'entendre à cette messe, souvent après celle que mon père avait accompagnée, à 10h, à La Bernerie, bien sûr...

     

    Et puis, quand j'ai commencé à prendre mon élan comme artiste lyrique, Jacques était là à tous mes concerts à La Bernerie ; il m'encourageait de ses compliments à la fois simples, sincères et discrets. Certaines de ses paroles me resteront gravées dans le coeur, car c'était celles d'un homme bon et profondément affectueux.

     

    Cher Jacques, je vous espère heureux, à présent, avec votre bien-aimée Jeannette, avec tous ces musiciens que vous aimiez tant : Franck, Vierne, Widor, et tant d'autres ! J'espère que vous interprétez leurs oeuvres, à présent, pour le public du Paradis  !

     

    En tout cas, pour ma part, je vous embrasse avec toute l'affection d'une "comme petite fille" vers un grand père tombé du Ciel, qui vient d'y retourner !

    Jacques Lechat à l'orgue